
Jenia Sai © DR
Le sublime caché dans les ombres
Son univers artistique est fascinant : elle crée des œuvres qui transcendent le simple dessin ! chaque trait esquissé invite à une redécouverte du sublime caché dans les ombres. Biélorusse de naissance installée à Marseille, elle utilise des traits de craie blanche sur fond noir pour donner vie à des contes qui ont bercé son enfance. A travers des illustrations épurées, mais chargées de sens, Jenia invite les spectateurs dans un voyage où la nostalgie, la lumière et les ombres se mélangent.
Véritable danse de traits harmonieux et fluide, le style de l’artiste, unique, mélange fascinant de réalisme et de fantastique, témoigne d’une recherche inlassable de perfection, conjuguant simplicité et profondeur. La maitrise parfaite du trait, la composition dynamique, l’attention particulière aux détails, captivent le regard.
Jenia Saï ne traduit pas les contes, elle raconte leur impact émotionnel. En les admirant, on se laisse emporter dans nos propres souvenirs d’enfance et dans la réflexion de nos vies en devenir.
Que jaillisse la lumière
Jenia Saï a toujours été fascinée par les contes et les légendes qui ont inondé son enfance. Ces histoires, souvent transmises oralement, ont façonné son imagination et ont inspiré son art. Sa technique unique, craie blanche sur papier noir, est une métaphore puissante : la lumière qui émane des illustrations illumine l’obscurité tout en symbolisant l’espoir, la découverte et la connaissance qui proviennent des récits qu’elle réinterprète.
Une passerelle vers un monde fantastique
Le trait se veut à la fois délicat et audacieux. Les lignes fluides disent des histoires sans avoir besoin de mots et chaque illustration devient une passerelle vers un monde fantastique. Elle engage le regard du spectateur, l’invite à entrer dans cet univers poétique où lumière et ombre ont leur propre voix
Un univers poétique
Jenia puise son inspiration dans les contes, notamment trois contes emblématiques : Le Petit Chaperon Rouge de Charles Perrault, Baba Yaga, figure emblématique du folklore slave et Alice au pays des merveilles de Lewis Carrol. Chacune de ces histoires aborde les thèmes universels de la peur, du courage, de la curiosité et de la quête identitaire.
Son univers artistique est fascinant : elle crée des œuvres qui transcendent le simple dessin ! chaque trait esquissé invite à une redécouverte du sublime caché dans les ombres. Biélorusse de naissance installée à Marseille, elle utilise des traits de craie blanche sur fond noir pour donner vie à des contes qui ont bercé son enfance. A travers des illustrations épurées, mais chargées de sens, Jenia invite les spectateurs dans un voyage où la nostalgie, la lumière et les ombres se mélangent.
Véritable danse de traits harmonieux et fluide, le style de l’artiste, unique, mélange fascinant de réalisme et de fantastique, témoigne d’une recherche inlassable de perfection, conjuguant simplicité et profondeur. La maitrise parfaite du trait, la composition dynamique, l’attention particulière aux détails, captivent le regard.
Jenia Saï ne traduit pas les contes, elle raconte leur impact émotionnel. En les admirant, on se laisse emporter dans nos propres souvenirs d’enfance et dans la réflexion de nos vies en devenir.
Que jaillisse la lumière
Jenia Saï a toujours été fascinée par les contes et les légendes qui ont inondé son enfance. Ces histoires, souvent transmises oralement, ont façonné son imagination et ont inspiré son art. Sa technique unique, craie blanche sur papier noir, est une métaphore puissante : la lumière qui émane des illustrations illumine l’obscurité tout en symbolisant l’espoir, la découverte et la connaissance qui proviennent des récits qu’elle réinterprète.
Une passerelle vers un monde fantastique
Le trait se veut à la fois délicat et audacieux. Les lignes fluides disent des histoires sans avoir besoin de mots et chaque illustration devient une passerelle vers un monde fantastique. Elle engage le regard du spectateur, l’invite à entrer dans cet univers poétique où lumière et ombre ont leur propre voix
Un univers poétique
Jenia puise son inspiration dans les contes, notamment trois contes emblématiques : Le Petit Chaperon Rouge de Charles Perrault, Baba Yaga, figure emblématique du folklore slave et Alice au pays des merveilles de Lewis Carrol. Chacune de ces histoires aborde les thèmes universels de la peur, du courage, de la curiosité et de la quête identitaire.

« Le Petit Chaperon Rouge », une réflexion sur la société
Nous connaissons tous ce conte. Ecrit au XVe siècle par Charles Perrault, il raconte l’histoire d’une petite fille qui, en se rendant chez sa grand-mère, rencontre un loup rusé. La métaphore du loup représente le danger qui rôde en dehors de notre confort. Le conte évoque l’innocence mais aussi les dangers de naître femme dans une société qui dévore sa jeunesse.
Dans ses illustrations, Jenia réinvente le récit en mettant en valeur non seulement la naïveté de l’enfant, mais également la menace omniprésente des adultes, invitant à une réflexion sur la vulnérabilité et la maturité.
Un repère, une lumière de vie
La couleur rouge du chaperon, vibrante de vie, devient la couleur de l’espoir et du défi, deux sentiments qui résonnent particulièrement dans notre époque actuelle.
Ce graphisme rappelle étrangement la petite fille au manteau rouge qui marche dans le ghetto de Varsovie, sombre, en cours d’extermination.
Le point rouge dans le film ‘La liste de Schindler’ et dans l’œuvre de Jenia Saïs, ce point rouge est une réminiscence, un repère, une lumière de vie, un renouveau qu’il faut sauver à tout prix.
« Baba Yaga », une métaphore explicite
Ce conte provient de la tradition slavo-russe et met en avant une sorcière, souvent décrite comme terrifiante. Baba Yaga représente l’instinct sauvage et primal et les défis qu’il nous faut surmonter pour atteindre la sagesse. Mais elle est bien plus qu’une simple sorcière. Elle représente le mystère et la sagesse des anciens, une créature qui soulève la question du rapport à la nature et aux croyances ancestrales. Jenia puise dans cette figure mythique pour explorer les peurs modernes et offrir une redécouverte de la force féminine.
Peut-être est-ce également, par ses racines biélorusses, le conte qui touche le plus l’artiste. Baba Yaga, l’ogresse, aime manger les enfants mais ils sont malicieux et lui échappent. Une métaphore qui ne peut être anodine…
« Alice au Pays des Merveilles », un monde onirique
Publié en 1865 par Lewis Caroll, l’histoire d’Alice est une exploration des absurdités de la vie adulte à travers le regard d’une jeune fille. Les thèmes de la curiosité, des rêves et des réalités déformées trouvent un écho particulier dans les œuvres de Jenia. Ses illustrations projettent Alice dans un monde empreint de mystère où chaque personnage incarne les traits de personnalité exagérés qui rappellent les dilemmes et les joies de l’enfance. La dualité du noir et du blanc dans ses dessins évoque le contraste entre la réalité rigide et le monde onirique, invitant chacun à une réflexion instinctive sur sa propre enfance.
Un miroir pour les nouvelles générations
Le choix des contes par Jenia n’est pas anodin. Chacun porte en lui une richesse symbolique qui va bien au-delà de la simple narration. Quand ‘le Petit Chaperon Rouge’ aborde la perte de l’innocence, ‘Baba Yaga’ soulève des questions de sagesse et de connaissance, tandis qu’’Alice au pays des merveilles’ offre une réflexion sur l’identité et l’imagination. Tout en divertissant, ces contes jouent un rôle pédagogique et social fondamental. Ils apprennent aux enfants à naviguer dans les complexités de la vie. Au travers des épreuves que vivent leurs personnages, les jeunes lecteurs sont encouragés à développer des valeurs comme le courage, l’empathie et la résilience.
Jenia, par son art, contribue à renouveler cet héritage culturel et éducatif en faisant vivre ces histoires à une nouvelle génération et en leur offrant un miroir pour explorer leurs propres émotions et défis.
Renouer avec l’authenticité
Les contes, bien que souvent perçus comme de simples histoires pour enfants, ont une signification sociale profonde. En abordant des thèmes universels, ils interrogent la moralité, les stéréotypes et les structures sociales. Jenia Saï engage le public à réfléchir sur la société moderne. Dans un monde saturé d’images numériques, son retour à des techniques traditionnelles révèle une intention de renouer avec l’authenticité et la profondeur des récits humains.
Un cri de la mémoire
Pour cette artiste, loin de son pays natal, ses œuvres prennent une dimension encore plus personnelle. Elle utilise la création comme moyen d’évasion, un répit aux tumultes du monde. Chaque trait de craie blanche sur le papier noir peut être perçu comme un cri de la mémoire, une recherche de sens dans un monde complexe.
Un pont entre passé et présent
Nostalgie ou exutoire, l’art de Jenia reflète aussi un désir de réconciliation avec son identité. En choisissant de représenter les contes de son enfant tout en vivant en France, elle construit des ponts entre son passé et son présent. Son art agit comme catharsis. Tout en partageant son héritage culturel, elle garde vivante ses racines biélorusses.
Beauté et Délicatesse
Jenia Saï incarne une nouvelle génération d’artistes qui mêlent leur histoire personnelle à leur art, créant ainsi des œuvres qui résonnent à la fois avec leur vécu et avec la société contemporaine. So parcours illustre ce que signifie être une artiste engagée dans une dynamique interculturelle, utilisant la beauté et la délicatesse de son art pour aborder des réalités complexes.
Un graphisme à l’élégance absolue
L’œuvre de Jenia Saï est un véritable voyage à travers l’enfance, entre passé, présent et futur. Ses ‘récits’ intemporels allient culture, mémoire, émotion à partir d’un graphisme à l’élégance absolue. Ils continuent ainsi à façonner notre imaginaire et notre perception du monde.
Jenia Saï incarne l’idée que, même dans les périodes les plus sombres, l’imagination et la créativité peuvent briller, transformant les ombres en éclats de lumière. Elle nous rappelle que, même dans l’obscurité, la lumière peut toujours se révéler, offrant espoir et inspiration. Son travail ne se limite pas à la seule illustration. Dans ce voyage entre ombres et lueurs, l’artiste redéfinie ce que signifie être un conteur dans un monde globalisé. Son œuvre est un miroir pour une société en quête de sens, un rappel de la beauté des récits qui façonnent notre humanité.
Si Jenia Saï a choisi les contes pour illustrer ses œuvres, elle crie à travers elles sa tendresse, son attachement au pays natal, mais surtout son amour de la liberté.
La douce et talentueuse Jenia Saï est également tatoueuse. Vous pouvez la retrouver dans son salon, le Tattoo art club, au 51 rue Edmond Rostand – 13006 MARSEILLE où plusieurs de ses œuvres sont exposées. Et, si le cœur vous en dit, livrer une partie de votre corps aux mains expertes de cette artiste d’exception. C’est une œuvre d’art que vous emporterez avec vous !
Danielle Dufour-Verna
Nous connaissons tous ce conte. Ecrit au XVe siècle par Charles Perrault, il raconte l’histoire d’une petite fille qui, en se rendant chez sa grand-mère, rencontre un loup rusé. La métaphore du loup représente le danger qui rôde en dehors de notre confort. Le conte évoque l’innocence mais aussi les dangers de naître femme dans une société qui dévore sa jeunesse.
Dans ses illustrations, Jenia réinvente le récit en mettant en valeur non seulement la naïveté de l’enfant, mais également la menace omniprésente des adultes, invitant à une réflexion sur la vulnérabilité et la maturité.
Un repère, une lumière de vie
La couleur rouge du chaperon, vibrante de vie, devient la couleur de l’espoir et du défi, deux sentiments qui résonnent particulièrement dans notre époque actuelle.
Ce graphisme rappelle étrangement la petite fille au manteau rouge qui marche dans le ghetto de Varsovie, sombre, en cours d’extermination.
Le point rouge dans le film ‘La liste de Schindler’ et dans l’œuvre de Jenia Saïs, ce point rouge est une réminiscence, un repère, une lumière de vie, un renouveau qu’il faut sauver à tout prix.
« Baba Yaga », une métaphore explicite
Ce conte provient de la tradition slavo-russe et met en avant une sorcière, souvent décrite comme terrifiante. Baba Yaga représente l’instinct sauvage et primal et les défis qu’il nous faut surmonter pour atteindre la sagesse. Mais elle est bien plus qu’une simple sorcière. Elle représente le mystère et la sagesse des anciens, une créature qui soulève la question du rapport à la nature et aux croyances ancestrales. Jenia puise dans cette figure mythique pour explorer les peurs modernes et offrir une redécouverte de la force féminine.
Peut-être est-ce également, par ses racines biélorusses, le conte qui touche le plus l’artiste. Baba Yaga, l’ogresse, aime manger les enfants mais ils sont malicieux et lui échappent. Une métaphore qui ne peut être anodine…
« Alice au Pays des Merveilles », un monde onirique
Publié en 1865 par Lewis Caroll, l’histoire d’Alice est une exploration des absurdités de la vie adulte à travers le regard d’une jeune fille. Les thèmes de la curiosité, des rêves et des réalités déformées trouvent un écho particulier dans les œuvres de Jenia. Ses illustrations projettent Alice dans un monde empreint de mystère où chaque personnage incarne les traits de personnalité exagérés qui rappellent les dilemmes et les joies de l’enfance. La dualité du noir et du blanc dans ses dessins évoque le contraste entre la réalité rigide et le monde onirique, invitant chacun à une réflexion instinctive sur sa propre enfance.
Un miroir pour les nouvelles générations
Le choix des contes par Jenia n’est pas anodin. Chacun porte en lui une richesse symbolique qui va bien au-delà de la simple narration. Quand ‘le Petit Chaperon Rouge’ aborde la perte de l’innocence, ‘Baba Yaga’ soulève des questions de sagesse et de connaissance, tandis qu’’Alice au pays des merveilles’ offre une réflexion sur l’identité et l’imagination. Tout en divertissant, ces contes jouent un rôle pédagogique et social fondamental. Ils apprennent aux enfants à naviguer dans les complexités de la vie. Au travers des épreuves que vivent leurs personnages, les jeunes lecteurs sont encouragés à développer des valeurs comme le courage, l’empathie et la résilience.
Jenia, par son art, contribue à renouveler cet héritage culturel et éducatif en faisant vivre ces histoires à une nouvelle génération et en leur offrant un miroir pour explorer leurs propres émotions et défis.
Renouer avec l’authenticité
Les contes, bien que souvent perçus comme de simples histoires pour enfants, ont une signification sociale profonde. En abordant des thèmes universels, ils interrogent la moralité, les stéréotypes et les structures sociales. Jenia Saï engage le public à réfléchir sur la société moderne. Dans un monde saturé d’images numériques, son retour à des techniques traditionnelles révèle une intention de renouer avec l’authenticité et la profondeur des récits humains.
Un cri de la mémoire
Pour cette artiste, loin de son pays natal, ses œuvres prennent une dimension encore plus personnelle. Elle utilise la création comme moyen d’évasion, un répit aux tumultes du monde. Chaque trait de craie blanche sur le papier noir peut être perçu comme un cri de la mémoire, une recherche de sens dans un monde complexe.
Un pont entre passé et présent
Nostalgie ou exutoire, l’art de Jenia reflète aussi un désir de réconciliation avec son identité. En choisissant de représenter les contes de son enfant tout en vivant en France, elle construit des ponts entre son passé et son présent. Son art agit comme catharsis. Tout en partageant son héritage culturel, elle garde vivante ses racines biélorusses.
Beauté et Délicatesse
Jenia Saï incarne une nouvelle génération d’artistes qui mêlent leur histoire personnelle à leur art, créant ainsi des œuvres qui résonnent à la fois avec leur vécu et avec la société contemporaine. So parcours illustre ce que signifie être une artiste engagée dans une dynamique interculturelle, utilisant la beauté et la délicatesse de son art pour aborder des réalités complexes.
Un graphisme à l’élégance absolue
L’œuvre de Jenia Saï est un véritable voyage à travers l’enfance, entre passé, présent et futur. Ses ‘récits’ intemporels allient culture, mémoire, émotion à partir d’un graphisme à l’élégance absolue. Ils continuent ainsi à façonner notre imaginaire et notre perception du monde.
Jenia Saï incarne l’idée que, même dans les périodes les plus sombres, l’imagination et la créativité peuvent briller, transformant les ombres en éclats de lumière. Elle nous rappelle que, même dans l’obscurité, la lumière peut toujours se révéler, offrant espoir et inspiration. Son travail ne se limite pas à la seule illustration. Dans ce voyage entre ombres et lueurs, l’artiste redéfinie ce que signifie être un conteur dans un monde globalisé. Son œuvre est un miroir pour une société en quête de sens, un rappel de la beauté des récits qui façonnent notre humanité.
Si Jenia Saï a choisi les contes pour illustrer ses œuvres, elle crie à travers elles sa tendresse, son attachement au pays natal, mais surtout son amour de la liberté.
La douce et talentueuse Jenia Saï est également tatoueuse. Vous pouvez la retrouver dans son salon, le Tattoo art club, au 51 rue Edmond Rostand – 13006 MARSEILLE où plusieurs de ses œuvres sont exposées. Et, si le cœur vous en dit, livrer une partie de votre corps aux mains expertes de cette artiste d’exception. C’est une œuvre d’art que vous emporterez avec vous !
Danielle Dufour-Verna